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Effort supplémentaire pour sortir le compte-rendu du week-end
rapidement, puisque mis au défi par Alain Perron (père de Ben) qui me taquinait
d’avoir tardé la publication la semaine dernière. Alors voici pour toi mon
Alain…
Retour au «Wendover arena» de Drummondville en ce week-end
de la coupe Vanier et de la coupe Grey. Nos Commandeurs allaient y affronter
tour à tour l’école de l’Odyssée, l’école secondaire Georges Vanier et le Séminaire
St-Joseph. Nos jeunes comptent sur la fin de semaine pour montrer à leurs
nouveaux chandails le chemin de la victoire. Lors de leur première fin de
semaine d’activité, les jerseys neufs sont demeurés plutôt timides et ont
enregistré une fiche mi-figue, mi-raisin d’une victoire, une défaite et une
défaite en tirs de barrage. Fallait donc leur montrer que c’est le contenu qui
mène et non le contenant. Retour au jeu de Fiset-Ross qui a fini de purger sa
suspension (injustifiée aux yeux de son plus fidèle supporter, mais non
impartial, son père). Toutefois, Arsenault et Sode demeurent absents, toujours
incommodés par leur blessure respective.
Samedi 16h45. Premier acte face à Ulysse.
À noter la présence au match d’un joueur du prep school
Deerfield, l’ami de tous, François Laflamme, en relâche pour quelques jours
dans la région. Bon début de match pour le CDL qui tient à montrer à François
que l’équipe se tire bien d’affaires. L’intensité est de la partie et les
patins bougent bien. L’engagement se termine toutefois sans but, malgré un
avantage de 7 à 4 dans les tirs. C’est le début de la 2e période et
Lévis augmente la pression. C’est ce que ça prenait. Après 4 minutes de jeu,
Lévis ouvre la marque sur un tir de Christophe Bouchard avec Fiset-Ross posté
devant le gardien pour obstruer la vue. Une passe à Groleau sur la séquence.
Mais les joueurs en veulent plus et doublent leur avance au milieu de la 2e
période. Encore une fois, c’est Christophe Bouchard qui capitalise suite à une
passe aussi stratégique qu’inattendue de Valin. Le défenseur de l’Odyssée ne
l’a jamais vu venir. Fiset-Ross est également complice sur le jeu. Après 2
périodes, Lévis a les devants 18 à 12 dans les tirs au but.
Troisième période. Qu’est-ce qu’on dirait d’un but rapide,
question de se donner un peu d’air ? En tout cas, c’est ce que les joueurs se
sont dit puisqu’après seulement 39 secondes de jeu, Valin s’échappe suite à une
passe de Bouchard (Christophe). D’un tir au haut du filet côté rapproché, il
porte la marque 3 à 0. En même temps, le Rouge et Or concrétise sa victoire à
la coupe Vanier et la remporte une 8e fois, celle-là au compte de 25
à 14. Mais revenons au match. Vous vous souvenez du doublé de Gabriel Demers la
semaine dernière. Gab n’entend pas en rester là. Mais les occasions se font
plus rares et Gab décide donc de plonger dans le filet adverse, espérant sans
doute ajouter à la marque. Ça ne marche pas, Gab… c’est la rondelle qui doit
entrer !! Au final, 11 à 5 dans les tirs au but en 3e, pour un total
de 29 à 17. À noter que le marqueur officiel les a probablement multipliés
plutôt qu’additionnés, puisqu’il en a inscrit 48 pour nous sur la feuille de
pointage. Match ponctué de 2 pénalités mineures pour Lévis contre 4 pour
Ulysse. Le crédit de la victoire va à David Hamel.
Dimanche 9h45. Deuxième acte face à Georges Vanier.
Le repos a été de courte durée. Retour à la maison la veille
aux alentours de 21h. La plupart des joueurs ont fait l’aller-retour vers
Québec (Lévis) à l’exception de messieurs Gallant (d’office entre les poteaux
pour le match) et Perron qui ont trouvé refuge dans un hôtel de la région. Pour
les autres, décompression, dodo puis le cadran sonne déjà, aux alentours de 6h
pour la plupart. Le match débute avec quelques minutes d’avance vers 8h40. Les
dernières gorgées de café Tim ont failli nous faire manquer le début du match.
Quelle sera l’équipe la plus réveillée ? Le décompte des lancers nous dira que
c’est Lévis avec un net avantage de 11 à 3 mais seul le dernier tir trouve
refuge au fond du filet à 2 minutes de la fin de l’engagement. On pourrait
ajouter que la gardienne adverse aussi se devait d’être bien éveillée. Prenant
la relève du trio de Ross-Valin-Bouchard (Cri) la veille, ce sera au tour de
celui de Bouchard (Sam)-Willshire-Beaudoin de noircir la feuille de pointage
pour ce match. C’est d’ailleurs à eux que revient le 1er but, conclu
par Malcolm.
Début de 2e. Malcolm remet ça à la suite d’un
tic-tac-toc toujours spectaculaire avec ses complices Beaudoin et Bouchard. But
inscrit à égalité numérique à 2m 11s du début de la période. Douze lancers plus
tard (eh oui toujours dans la même période), Benjamin Perron inscrit son 1er
du match, sur un jeu bien orchestré. Fiset-Ross gagne la mise en jeu en
territoire adverse (on aura l’avantage 50 à 21 au total du match pour un ratio
de 70%), vers Groleau qui remet à Perron, monté en appui aux oreilles. Et d’un
tir précis, il porte la marque 3 à 0 enlevant du même coup l’espoir à Vanier de
revenir dans le match. Pendant que Christopher se gèle les pieds dans son
demi-cercle à l’autre bout de la patinoire, les Commandeurs cumulent 16 tirs.
Christo lui, malgré ses tentatives de bloquer des tirs mal cadrés, doit se
contenter de 3 arrêts.
Troisième période. Ben Perron est insatiable et il en enfile
un 2e. À l’instar de son premier, il profite de l’avantage numérique.
Et comme son premier, des aides sont allouées à Fiset-Ross et Groleau. But
inscrit à 4 min 42 sec du début de la période. Ne voulant pas être en reste, un
autre défenseur désire s’inscrire à la marque; Fortier celui-là. Avec 3 min 30
sec à jouer, il profite lui-aussi d’un powerplay pour améliorer le %
d’efficacité de l’unité avec l’avantage d’un homme (eh oui, il faut parler
d’hommes si l’on se fie aux quelques barbes et moustaches poussées au gré du
«movember»). Ses complices sur le jeu, Étienne Lachance-Perreault et Julien
Houde. Christopher se réchauffe un peu et bloque les 8 tirs dirigés vers lui,
le dernier étant le plus dangereux. Ses 14 arrêts au total lui vaudront un
blanchissage. Pas de jaloux donc, Hamel ayant eu le sien la veille. Lévis aura
totalisé 43 tirs au cours du match, dont 14 provenant de la pointe, et 2
pénalités mineures. Pour Vanier, un match ponctué de 6 mineures et une
inconduite de match à l’instructeur, celui-ci ayant signifié son désaccord avec
quelques décisions de l’officiel, de façon inappropriée. À travers les mises en
échec distribuées au cours du match, à noter celle de Nathan devant le but
adverse qui y a mis tout son poids dans un face à face qui a forcé son opposant
à retraiter rapidement vers son banc, une épaule plus basse que l’autre !!!
Avec 2 victoires en 2 matchs, les chandails bleus ont
compris le message lancé au début de la fin de semaine. Ils ont permis d’engranger
2 victoires. Ils font donc maintenant partie de l’équipe. Au tour des blancs à
jouer leur rôle. Mais avant, une visite au populaire resto de la place, «Les 3
étoiles». Heureusement, nous n’étions pas pressés.
Dimanche 15h. 3e acte face au Séminaire St-Joseph
Match robuste à prévoir. Et c’est au tour de Dominic
Breton-Veillette de venir visiter ses anciens coéquipiers. SSJ n’allait
sûrement pas nous donner le match. Après les avoir vaincus au compte de 6 à 1
au cours du 1er duel de la saison entre les 2 équipes, ils nous
attendraient sûrement de pied ferme. David Hamel garde le fort pour ce 3e
match en 24 heures. Première période. SSJ prend les devants dès les premières
minutes du match. Et malgré un avantage de 13 à 8 dans les tirs au but, les
Commandeurs terminent l’engagement en déficit de 1 à 0. Y a pas mille façons,
on doit répliquer rapidement. Message reçu. À 35 secondes du début de la 2e,
Willshire crée l’égalité lors de l’avantage numérique. Groleau et Beaudoin sont
complices. Puis, 5 minutes plus tard, un Willshire en feu par les temps qui
courent, donne l’avance à Lévis pour la 1ère fois du match. Un autre
but en avantage numérique qui fait payer à l’adversaire ses coups illégaux. Sam
Bouchard et Groleau profitent de
l’occasion pour ajouter des mentions d’aide à leur fiche. Puis 2 autres buts
s’ajouteront au tableau avant la fin de la période. D’abord, Houde sur un tir
vif de l’enclave après que Demers eut soutiré le disque à l’adversaire derrière
le filet. On venait à peine d’entendre l’appel retentissant de coach Boivin à
l’endroit de Gabriel Demers, «Gab, va l’aider !», que la rondelle était au fond
du but. Une belle récompense pour Julien qui a été de toutes les batailles au
cours de la fin de semaine. Ensuite, Willshire complète son tour du chapeau à
une minute de la fin de la 2e, aidé de Beaudoin et Sam Bouchard.
Bon, 4 à 2 on va pouvoir retraiter au vestiaire en contrôle. Mais on se fait
surprendre et malgré l’avantage d’un homme, SSJ revient dans le match avec un
but à 10 secondes de la fin.
L’entracte tombe pile. Au lieu de repartir immédiatement la
3e la tête entre les jambes, les joueurs ont le temps de
décompresser et d’apprécier le travail accompli jusque-là. Et ils entreprennent
la 3e sur les chapeaux de roue avec encore 1 min 30 sec à profiter
de l’avantage numérique. Ben Perron, qui se déguise de plus en plus en PK
Subban, est celui qui en tire profit. Un but qui permet non seulement de
remettre les pendules à l’heure mais aussi au duo de Jérémy (Groleau et
Beaudoin), d’inscrire chacun leur 3e assistance du match. C’est suffisant
pour écouler le reste du match. Malgré les 12 tirs de SSJ en 3e
période, Hamel reste debout devant les tirs adverses. C’est lorsqu’il va
derrière son but, qu’il se retrouve sur le … derrière.
Au final, 34 à 28 dans l’avantage des tirs au but et 36 à 25
dans les mises en échec. Au cercle des mises en jeu, ce fut partagé, 26-25.
À noter les 6 buts marqués en avantage numérique au cours de
la journée, en 12 occasions. Pour les moins forts en math, ça signifie un taux
de réussite de 50%. Et pour compliquer le tout, c’est 6 buts sur les 10 marqués
au cours de la journée. Aussi, un seul but accordé en PK au cours de la fin de
semaine en 11 occasions. Mais assez de stats. Ce qui compte, trois victoires en
trois donc, ce qui signifie que les chandails blancs ont aussi saisi le
message. On les prend dans l’équipe, d’autant plus que quelques-uns commencent
à s’identifier à leur propriétaire.
La fin de semaine régulière de la LHPS est terminée mais le
hockey se poursuit lundi avec l’annuelle journée «Road to college» à l’aréna
Raymond Bourque à Montréal. À moins d’évènements hors du commun, votre
journaliste en herbe sera en congé pour cette occasion.
(texte de Jules Ross)
(texte de Jules Ross)
