dimanche 3 novembre 2013

Tous les Commandeurs ont gagnés!

4 catégories....9 gains sur 9...Une première!!!

BRAVO!

Série victorieuse (M17)
Autre fin de semaine de 3 matchs pour nos Commandeurs M17. Cette-fois-ci, au Lennoxville BC Place (Bishop College). Petite glace incompatible avec les M17 aux dires de tous. Premier match face à l’école secondaire Georges Vanier, qui compte sûrement parmi nos plus grands rivaux. Faut dire que ce sont eux qui nous ont éliminés des séries de fin de saison l’an dernier en demi-finale du M17. On mise donc sur un départ en force pour prendre l’avantage dès le départ. Afin de ne pas déroger à ses habitudes, et malgré le légendaire temps ressenti froid et humide à l’intérieur de l’aréna de Bishop, Claude Boivin s’installe derrière le banc en manches de chemise. Seul un nouveau couvre-chef l’habille plus chaudement qu’à l’habitude. Tel que souhaité et à peine une minute après le début du match, on prend les devants sur un but de David Fiset-Ross, rebaptisé le temps d’un match David First-Ross par le marqueur officiel. Avec un peu moins de 5 minutes à faire à la 1ère période, et à la faveur d’un avantage numérique, les adversaires nivèlent la marque pour ramener tout le monde à la case départ. Au terme du premier engagement, Lévis domine 18 à 3 dans les tirs au but, mais c’est l’égalité au tableau. Deuxième période : Lévis reprend les devants. Suite à une passe rapide de sa zone défensive vers la ligne bleue adverse, Fiset-Ross rejoint Arsenault qui s’échappe seul vers la gardienne adverse, qu’il déjoue d’un tir précis dans le haut du filet. Au cours de l’engagement, Christopher Gallant fait connaissance avec la petite patinoire de Bishop et les pièges qu’elle contient. Les joueurs d’expérience  le savent, le peu d’espace peut nous jouer des tours. Et quand un joueur pénètre en zone adverse, chaque tir peut être dangereux. Question de casser le momentum qui s’installe du côté de Vanier, Christopher est remplacé par David Hamel après 2 buts rapides de Georges-Vanier. Entretemps, Lévis s’accroche. Le score s’arrête à 3 à 2 après 2 périodes pour Vanier.
L’entracte. À l’image des patineurs de Lévis en 2e période, la Zamboni tourne en rond pour refaire la glace. Coach Boivin réajuste sa stratégie et, supporté de coach Groleau, il souhaite trouver les bons mots qui permettront la relance de son équipe en 3e. Le message a-t-il été saisi ? En tout cas, dès les premiers instants de la 3e période, Vanier ajoute à son avance et augmente l’inclinaison de la pente à remonter. Mais c’en est assez et Lévis multiplie les tirs au but. Avec encore près de 19 minutes à jouer et avec l’aide de quelques punitions écopées par Vanier, la remontée s’amorce. D’abord sur un but de Christophe Bouchard grâce à de l’échec avant efficace de First-Ross qui soutire la rondelle à l’adversaire derrière le but et la remet à Bouchard qui tire entre les jambières de la gardienne adverse. On sent tout à coup une énergie renouvelée et un adversaire qui tombe sur les talons. Puis First-Ross à son tour, avec son 2e du match,  bénéficie d’une belle passe d’Arsenault qui lui remet le disque devant le filet. Ross fait dévier dans le haut du but. C’est un nouveau match… 4 à 4 avec 8 minutes à faire au match. Mais on ne laisse pas traîner les choses et moins de 2 minutes plus tard, Willshire gagne son combat derrière le filet de Vanier et revient devant le but pour dénouer l’impasse et sceller l’issue du match. Résultat final, victoire de 5 à 4, 45 tirs au but dont 19 en 3e période, contre 19 au total pour Vanier. Un avantage marqué aussi dans les mises en jeu, 33-23, et un nombre de mises en échec équivalent de part et d’autre à 40.
 2e match de la journée. Après une visite au restaurant Mikes de l’avenue King ouest (service rapide et efficace), on est prêts pour affronter l’équipe du Collège Ste-Anne de Lachine. On ne sait pas trop quelle sera l’allure du match contre cette équipe de Montréal qui réintègre la division 1 M17 après un an d’absence. Mais on sait bien qu’elle n’aura rien à voir avec celle d’il y a 2 ans, qui peinait à chacun de ses matchs. La fiche de Lachine est de 2 victoires, aucune défaite avant notre affrontement. Le match nous le confirme. Les joueurs adverses sont gros, les ouvertures sont rares et le jeu défensif prime. Malgré un avantage de 12 à 5 pour Lévis dans les tirs au but, Ste-Anne prend les devants 1 à 0 avec un but inscrit en fin de période contre David Hamel qui prend place entre les poteaux. À peine 2 ou 3 occasions de marquer pour Lévis.

Pendant qu’on refait la glace, les joueurs tentent de retrouver l’énergie nécessaire pour revenir dans le match. Samuel Bouchard s’en charge et remet le match à égalité. Du jeu partagé pour le reste de l’engagement mais aucun changement au tableau indicateur. Score de 1 à 1 après 30 minutes de jeu. Reste la 3e période. La charge ne tarde pas. Dès les premiers instants, Perron fait mouche d’un tir de la ligne bleue. Voilà l’étincelle tant souhaitée. Dominant par la suite en imposant l’allure de l’engagement au rythme de 15 à 5 au chapitre des tirs au but, nos Commandeurs pressent l’adversaire dans son territoire pour la grande majorité de l’engagement final. L’effort est là, le résultat ne devrait tarder. Ce qui devait arriver, arriva. Avec une minute à faire au match, Willshire réduit de beaucoup les espoirs de Lachine de revenir dans le match avec un but qui réduit le stress de tous les parents. Puis, dans une cause désespérée, Lachine retire son gardien et tente le tout pour le tout. Lévis en profite et Fiset-Ross coupe un jeu en zone neutre et marque dans un filet désert pour clore la marque à 4 à 1. Belle victoire arrachée à une équipe coriace dont il faudra se méfier tout au long de la saison. Et il faudra se méfier aussi des mises en échec discutables qui ont amoché de la même façon 2 attaquants des Commandeurs, Arsenault et Fiset-Ross. Des «charlie-horse» comme on les appelait dans le temps. Un traitement au rouleau à pâte attend les 2 joueurs à leur retour à l’hôtel. On verra leur condition le lendemain pour le 3e match. Au tableau des statistiques, le match se termine 38 à 20 dans les lancers au but en faveur de Lévis, dont 15 dans la seule 3e période contre 5. Un nombre à peu près équivalent de mises en échec (31 à 30) et un désavantage marqué dans le nombre de mises en jeu remportées (18 à 27). Question de récompenser les joueurs de leurs efforts, la journée se termine par une brève visite à la Cage aux sports de Sherbrooke pour regarder le match Canadiens-Avalanche. Vers minuit trente, tout le monde est rentré à sa chambre et le repos s’amorce en vue du dernier match du week-end le lendemain à 14h15.
Troisième et dernier match vs le Collège St-Bernard de Drummondville. Cette fois-ci, à l’aréna du Mont Ste-Anne. Une confrontation entre les équipes 1 et 2 au classement général. Bon match en perspective. Du côté des blessés, ou plutôt des éclopés, Arsenault et Fiset-Ross sont habillés mais Arsenault est trop hypothéqué et doit abdiquer. En plus de Sode qui ronge son frein en prenant les statistiques du match, sa blessure au milieu du corps le rendant toujours inapte à jouer. Mais quel match Lévis nous a offert ! Du début à la fin, une intensité et des efforts irréprochables de tous. Première période : quelques chances de marquer de part et d’autre, mais les gardiens sont efficaces. De notre côté, on sent Christo Gallant en grande forme. On doit attendre à la toute fin de l’engagement pour voir nos favoris s’inscrire à la marque. À la faveur d’une attaque massive et sur le 12e et dernier tir de l’engagement, avec une vingtaine de secondes à écouler, Ben Perron donne les devants à son équipe avec un tir frappé précis dans la lucarne à la droite du gardien. Retrait au vestiaire avec une avance de 1 à 0.

Deuxième tiers : Lévis multiplie les attaques et se fait plus insistant avec l’avantage d’un homme (ou d’un ado à la shape d’un homme). Après avoir tiré sur le manche du bâton du gardien et ses poteaux en première, on teste la solidité de son masque en 2e. Puis, les efforts des jumeaux Bouchard et de PA Vallin sont récompensés lorsque Vallin faufile la rondelle entre les jambières du gardien. Le powerplay frappe encore : 2 à 0 Lévis. Fait inusité, Fiset-Ross brise son patin (encore une fois - il y a de l’histoire à ce sujet) et se voit dans l’obligation d’enfiler ceux de Jérémie Arsenault. Un peu à l’étroit et d’une confection différente, elle lui permet au moins de rester dans le match. La deuxième période se termine sans histoire.
Début de 3e. Le Collège St-Bernard est plus insistant mais Christo Gallant ne veut rien savoir. Dans cette période où ils dominent 14 à 6 dans les tirs aux buts, les Drummondvillois sont frustrés par le jeu défensif étanche de nos préférés. Les tirs adverses viennent majoritairement de la périphérie et les défenseurs sont efficaces à protéger le devant du filet. À noter la spectaculaire et efficace glissade de Christophe Bouchard devant le tir frappé d’un défenseur ennemi. Un exemple de détermination qui ne peut qu’inspirer ses coéquipiers pour le reste du match. En possession de la rondelle trop souvent à notre goût, on leur fait payer le prix en distribuant 21 mises en échec, pour un total de 43 au cours du match. Nos attaques se font plus espacées en territoire ennemi mais malgré tout offrent quelques bonnes chances de marquer et de mettre le match hors de portée pour St-Bernard. Et alors qu’il ne reste qu’une trentaine de secondes à écouler au match et profitant de l’ajout d’un 6e patineur (retrait du gardien), l’écart est réduit à un but. Mais trop peu, trop tard, la défensive tient bon et nos M17 enregistrent un 8e gain d’affilée. Une 2e fin de semaine parfaite de suite et le premier rang en poche, les troupes de coach Boivin retournent à la maison le sourire aux lèvres. À noter la fin de semaine parfaite des équipes du Collège avec 9 victoires en 9 matchs. Du jamais vu. Bravo aux joueurs et instructeurs.

La semaine prochaine, ce sont nos voisins de la rive-nord qui seront les hôtes. Au programme, l’équipe hôte de l’Ancienne Lorette, puis la nouvelle concession de Granby, pour ensuite terminer contre l’équipe de Gatineau. Trois matchs en trois jours. Bonne semaine à tous !
(texte de Jules Ross)